Les conditions de la prière, ses piliers et ses obligations 9e partie
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Neuvième condition :
Celle-ci est l'intention, sa place est dans le coeur et la prononcer est une innovation (1). La preuve est le récit prophètique : « certes les œuvres ne valent que par leur intention, et chacun sera seulement récompensé selon son intention » (2).
(1) Nous avions mentionné que l’intention chez certains gens de science est un pilier. De quelle manière peut on considérer ou compter l’intention parmi les conditions alors que d’autres, le compte parmi les piliers ? Quelle est la démonstration de ceci ? La réponse est : Lorsque l’on considère le début, car tu as l’intention au départ et l’intention précède la prière. Les conditions sont en dehors de la prière et lorsque l’on considère le début de l’intention, elle est en dehors de la prière, mais lorsque l’on considère qu’il obligatoire qu’elle soit constante, elle (l’intention) entre dans la prière et reste avec toi jusqu’à ce que tu finisses la prière. Ceci est la démonstrandum de ceux qui compte l’intention parmi les piliers. La divergence est ici dans les termes. La place de l’intention est le cœur et la prononcer est une innovation. Chez ceux qui s’attribue au madhhab de l’imâm Ach-Chafiei, prononcer l’intention est une sounnah et leurs juristes consuls explique cela en disant : "C’est pour que la langue aide le cœur’’, mais on est leur preuve ?! Le savant Ibn Al Qayyim (que dieu lui fasse miséricorde), nous a informé d’un sujet que nous ignorions avant. Il a dit : l’ambiguïté de ceux qui s’attribuent au madhhab de l’imâm Ach Chafiei est la suivante : l’imâm Ach Chafiei a dit : "certes la prière n’est pas comme le jeune, on la commence par le rappel d’Allah" . Ils ont pensés que le terme ‘’ le rappel’’ signifie que le prière doit dire ’’ j’ai l’intention de faire la prière de al àsr quatre rak’àt en les faisant en direction de la qibla en suivant cet imâm’’ ! C’est ceux qu’ils disent avant la prière.C’est ce qu’ils ont expliqué. Le savant Ibn Al Qyyyim dit : ‘’ Ce que l’imâm Ach Chafiei a voulu lorsqu’il a dit « on commence la prière par le rappel d’Allah », c'est-à-dire par le takbir (dire Allah Akbar), et le jeûne ne comprend pas de takbir ", tu as l’intention de jeûner, puis tu dors ensuite tu te réveille, ni tu ne mange et ni tu ne bois. Est-ce que tu as commencé cela [le jeûne] par un rappel avec la langue ? Il n’ y a pas de mal concernant le rappel avec le cœur mais quand au rappel avec la langue il n'est pas mentionné. En ce qui concerne la prière, on la commence par un rappel que l’on prononce et c’est (Allaho Akbar), il dit cela. Et ceux qui s’attribuent à l’imâm Ach Chafiei on mal compris sa parole et c’est cela (mentionné avant) qu’il a voulu. Ceci est la cause de la divergence. Le chercheur de science qui sait cela ne lit pas cette phrase à partir d'aujourd’hui avant le takbir, lorsqu’il se dirige vers la qiblah, il dit Allaho Akbar. Regarde la différence entre dire bid’a (innovation) et sounnah, Il y a une grande différence. Celui qui dit que c’est une innovation signifie qu’elle n’a pas d’origine, la bid’a, innovation es une œuvre qui n’es pas légiférée. La sounnah est une oeuvre légiférée et est ce que prononcer l'intention est légiféré ? La réponse est : NON ! pour les chercheurs de science, à par dans le hadj et la ‘omra. Quand aux ablutions, au jeûne, à la prière, il n’ y a pas de texte sur cela et prononcer l’intention dans ces endroits est une innovation.
(2) C'est un hadith grandiose, et les gens de science diverge sur : Est ce que l’intention est un pilier parmi les piliers de la prière ou une condition parmi les conditions de la prière ? Nous avons mentionné précédemment la position des gens de sciences entre deux avis et que cette divergence est dans les termes et elle n’est pas primordiale. Le sens de ceci est que l’intention est obligatoire, qu’on l’appel condition car elle est la première à arriver avant l’œuvre, ou qu’on l’appel pilier en considérant sa continuité de sorte que la personne qui a l’intention d’interrompre la prière ou les ablutions pendant l’acte, sa prière s’annule ainsi que ses ablutions. Il faut donc que l’intention soit continuelle et en considérant cette continuité on considérera l’intention comme étant un pilier parmi les piliers de la prière. L’intention a un sens chez les juristes consuls, et elle a un sens chez les gens de hadith et du dogme. L’intention chez les juristes consuls est : « vouloir faire l’acte’’ ou ‘’ la volonté dirigé vers l’acte’’. Cette volonté avec laquelle on distingue l’œuvre, avec lequel tu fais la différence entre l’obligatoire et le surérogatoire, tu pries le Dohr, tu fais deux rak’ah avant ou après la prière du Dohr, tu pries Al’asr ou Al dohr. Tu fais la distinction entre ces actes avec l’intention. « Les oeuvres ne valent que par leurs intentions et chacun sera récompensé selon son intention ». La volonté dirigée vers cette œuvre avec laquellle on distingue entre l’obligatoire et le surérogatoire et avec laquelle on spécifie une sorte d’acte, ce désir ou volonté est appelé intention chez les juristes consuls. Le hadith englobe ceci et cela. Chez les gens du hadith et du dogme, l’intention est :’’ la sincérité dans les actes’’, c'est-à-dire vouloir la face d’Allah تعالى et rechercher son agrément à travers l’acte. La parole du prophète صلى الله عليه و سلم : « Les oeuvres ne valent que par leurs intentions et chacun sera récompensé selon son intention » englobe ceci et cela. C’est pour cette raison que ce hadith est considéré comme rassemblant beaucoup de terme et de sagesse, il regroupe tous les sens. Ce hadith : « Les oeuvres ne valent que par leurs intentions » qu’a utilisé l’auteur est pour démontrer que l’intention est une condition en disant : La preuve est le récit prophètique : « certes les œuvres ne valent que par leur intention, et chacun sera seulement récompensé selon son intention ». Certains gens de science ont dit que ce hadith entre dans trente chapitres à tel point que l’imâm Ach Chafiei a dit : il entre dans 70 chapitres. Ceci est une grâce d’Allah qu’il donne à ce qu’il veut, et celui à qui Allah accorde les bienfaits et la compréhension de la religion, peut entrer ce hadith dans tous les chapitres. Certains on dit : ce hadith est le tiers de la science. L’imâm Adh- Adhahabi a dit : " Car le serviteur acquiert les bonnes ou les mauvaises actions avec la parole, le cœur ou les membres". Le serviteur acquiert les œuvres par le cœur, la langue, les membres de trois façons. L’intention a sa place dans le cœur elle est donc le tiers, puis les œuvres que le serviteur acquiert avec sa langue ou ses membres ne se passe pas de l’intention. L’intention peut être utilisée comme œuvre correcte indépendante des membres et de la langue, ceci est pris en du hadith connu ((l’intention du serviteur est meilleure que son œuvre)). Une personne peut faire un acte sans être sincère alors son acte est nul, elle peut dire une parole, lire beaucoup sans être sincère, alors sa parole et sa lecture ainsi que son rappel sont nuls et elle ne sera pas récompensée. Mais l’intention peut être à part et indépendante et sera alors considérée comme une œuvre correcte alors que tu n’a rien fait avec tes membres et ta langue, comme ( par exemple) une personnes qui décide de donner une quantité déterminée d’argent mais ne peut pas faire ce dont pour une cause quelconque, ou une personne décide de faire le jihàd sur le sentier d'Allah puis un obstacle l’en empêche, il a eu l’intention de faire une œuvre pieuse mais ne l’a pas faite pour un empêchement, il sera récompensé pour cette intention car celui qui pense à faire une bonne action et ne l’a pas faite, on lui écrit une bonne action alors qu’il n’a dit aucune parole et n’a pas fait aucun d’acte avec ses membres. Par conséquent, l’intention peut être à part et indépendante et sera considérée comme une œuvre indépendante pour laquelle la personne est récompensée sans rien accomplir. C’est pour cela que l’intention correcte est le tiers ou meilleur que le tiers « certes les œuvres ne valent que par leurs intentions ». Le mot en arabe إنما sert à délimiter et à restreindre ; cela signifie : les œuvres ne sont pas correct qu’avec l’intention. Dans une prononciation du hadith (l’intention) au singulier et Lorsqu’on dit au pluriel (les intentions) c’est en considérant les différentes œuvres,« certes les œuvres ne valent que par leurs intentions », que l'on preine cela selon la définition des juristes consuls ou des gens du hadith et du dogme. "Les œuvres ne sont correct que par les intentions’’. Sans intention correcte, l’œuvre est corrompue, lorsque l’intention est correcte et qu'on fait une bonne œuvre avec une bonne intension alors L’acte est correct. Si on fait un acte avec une intention perverti, alors l’acte est perverti « certes les œuvres ne valent que par leurs intentions ». C’est pour cela que beaucoup d’auteur parmi les premiers commencement par ce hadith, un hadith grandiose, béni, qui est une parole du prophète صلى الله عليه و سلم qui regroupe beaucoup de choses.